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Entre nous
17 décembre 2015

Le bon vieux temps si chouette...

Ah, vous aussi, comme Juliette, vous regrettez le temps des cacahuètes ? Ou vous êtes allergiques, c'est très mode aujourd'hui !

Mais je m'égare... je voulais juste vous parler de la loi des séries. Je viens encore d'en être la victime (consentante, qu'on s'entende...) : dimanche dernier mon fils avait organisé un petit "brunch" à l'occasion du cinquantième anniversaire d'Agata.

Pour la circonstance, il avait réquisitionné le bistro d'un de ses copains (je vous ai déjà parlé des copains de mon fils ? Oui ? Bon ben ça va !) Casa do Porto ça s'appelle. Louise a photographié une partie de la déco :

DSCN9403

Elle n'a hélas pas pris de vue du mur où la tête de dragon du club de foot de Porto est surmontée de cette phrase magnifique : "Porto é uma nação".

Grande fête donc où se retrouvent famille, amis et amis d'amis d'Agata, on était facile quatre-vingt (ouais, je parle belge, ça vous étonne?).

Ce qu'il y a de bien dans ce genre de réunion c'est qu'un tas de splendides créatures vous tombent sur le paletot et vous font la bise vous disant qui elles sont et quand elles ont eu le bonheur de vous rencontrer dans un passé lointain. Je n'en ai reconnu qu'une : Sandra. Mais j'ai quand même bien apprécié les autres.

Pareil, bien qu'un brin moins enthousiasmant, pour les mecs : dans la grande mouvance des copains de mon fils tout le monde s'embrasse joyeusement. Pour ces gaillards donc, la tâche de reconnaissance est encore plus ardue : tel que vous avez connu svelte, imberbe et les cheveux descendant jusqu'aux omoplates vous revient précédé d'un durillon de comptoir, le crâne rasé et la barbiche entourée d'un anneau dans la plus pure tradition Viking. J'en ai quand même reconnu un, celui-là même qui avec mon fils et un autre gusse du même acabit nous avaient à l'occasion de leurs quarantième anniversaire, monté un de ces pièges à cons dans lequel nous avions donné tête première, mais malheureusement, je ne me rappelais plus son prénom.

Et la loi des séries dans tout ça me direz-vous. Patience, j'y viens, vous répondrai-je.

C'est que quelques jours auparavant, j'avais été convié par un ancien collègue au drink (je crois qu'en France on dit "pot", mais nous, on dit "drink") de ses vingt-cinq ans de service. Un mec charmant, Libanais marié à une Polonaise, parlant dix langues et en baragouinant quelques autres, scientifique de haut vol mais d'une modestie à toute épreuve et qui, qualité rare, se refuse à posséder un GSM.

Et donc, à cette réunion où je suis parvenu après un contrôle serré, niveau d'alerte quatre oblige, tout  était pareil ou presque qu'à la précédente (précédente dans le texte parce que dans le temps, c'était la suivante, vous suivez?) : un essaim de jeunes dames me tombent dessus en chantant mon prénom et en me faisant elles aussi la bise. Les mecs eux me serrent la pince : autres lieux, autres mœurs. Différence d'avec la première situation : ici, je reconnais tout le monde et me souviens de presque tous les prénoms.

Il y a même eu comme un moment de flottement : brouhaha unanime :"t'as pas changé! déjà douze ans? qu'est-ce qu'on s'emm... depuis que tu n'es plus là! surtout depuis les Français!", on hésitait à savoir qui on fêtait à ce drink : mon ami Antoine ou moi. Mais rassurez-vous, tout rentré dans l'ordre au moment des discours.

Ah, ces plongées dans le passé!


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Commentaires
C
Oups, mon post scriptum est venu se mettre en avant-scriptum... Mais bis repetita...<br /> <br /> ;-)
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C
Pour supporter les méthodes françaises qui n'ont pas l'heur de plaire, ont-ils pensé à l'aire de pleurs ?<br /> <br /> Ah j'aime ces récits vifs et pleins d'anecdotes cocasses et fort divertissantes.<br /> <br /> Quand je pense que ma blogliste a failli me faire passer au travers de cette épique épopée.<br /> <br /> Je suis sûre que tu fais partie de ce genre d'hommes qui n'ont aucune idée de leur succès et qui font toujours les étonnés.Moi ce que je vois, c'est que dans chacune de ces occasions de renouer avec le passé professionnel, tu es toujours très bien entouré. Tu veux que je te dise: tu es un modeste.<br /> <br /> Quant à quatre-vingts, je croyais que c'était français.<br /> <br /> Allez, champagne !<br /> <br /> ¸¸.•*¨*• ☆<br /> <br /> <br /> <br /> PS: Pour supporter les méthodes françaises qui n'ont pas l'heur de plaire, ont-ils pensé à aménager l'aire de pleurs ? ;-)
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B
Ai je mal lu ?<br /> <br /> Les Français vous emm......?
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U
C'est bien d'avoir autant de présence, surtout après une aussi longue absence... Allez, à la tienne :-)
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G
Eh bien, avec tous ces drinks - où vous êtes souvent mis à l'honneur - vous allez devoir faire un tour chez les alcooliques anonymes ;) A moins qu'ils soient sans alcool... mais sûrement pas à la "casa do porto" si j'en crois mon expérience portugaise...
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A
c'est le mot de la fin qui m'a le plus fait rire: "Mais rassurez-vous, tout est rentré dans l'ordre au moment des discours."<br /> <br /> Très drôle :-)
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