Comment n'y avais-je pas pensé ?
Hier, comme je ne trouvais rien de passionnant dans le programme télé (même sur Mezzo, ils donnaient un concert de jazz au Québec où un guitariste et un violonisteux nous réinterprétaient la vie en rose et le petit bal perdu) je demande à mon épouse si elle veut que nous regardions un DVD. Nous n'en possédons que quelques-uns dont la plupart destinés à nos petites-filles lorsqu'elles étaient plus jeunes.
En posant la question, je pensais à un concert Mozart de Cecilia Bartoli (quel tempérament !), mais en feuilletant l'album des DVD, je suis tombé sur "My Fair Lady". Celui-là datait de l'époque où ma femme ayant emmené les filles voir une représentation live de "Singing in the Rain" (un titre on ne peut mieux adapté à notre climat), Emilie s'était entichée de ces anciennes comédies musicales.
Dans ce film où brille une des plus charmantes productions de la région bruxelloise, à savoir Audrey Hepburn (elle est née à Ixelles), son professeur, un spécialiste en phonétique, lui fait, dans la version française, répéter la phrase suivante "Le ciel serein d'Espagne est sans embrun".
Et c'est là que j'ai regretté de ne pas m'en être souvenu le jour où j'avais pondu ce billet sur la confusion entre les sons "in" et "un". Je crains que le professeur Higgins ne soit pas au bout d'en voir !