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Entre nous
30 novembre 2015

Souvenirs, souvenirs

Tout ça, c'est la faute à l'Adrienne et à son Oncle rocker à banane (lequel apparemment avait aussi la pêche) .

Pour amuser le peuple, j'ai voulu retrouver une photo du temps où moi aussi je portais la banane (en véritable précurseur puisque le Rock'n Roll n'apparaîtrait que quelques années plus tard).

Je croyais me rappeler que j'avais déjà utilisé cette photo sur mon blog, mais  à quelle occasion ? ... et sur quel blog ?

Car j'ai trois blogs :

  1. Celui que vous êtes en train de lire
  2. Celui que je tenais avant lui
  3. Celui que j'écris dans ma tête et où je dépose chaque jour plusieurs billets que vous ne lirez jamais, petits veinards que vous êtes !

Comme mon premier blog ne comporte que de très rares photos (dont celle d'une bouteille de Noilly-Prat et celle d'une 4CV Renault, toutes deux à usage strictement documentaire à l'intention de Val, cofondatrice du Défi du samedi), il ne me restait le choix qu'entre les deux autres.

Pour celui dans ma tête, comme les illustrations en sont irrécupérables, je ne m'en suis pas inquiété : chance, c'est le plus volumineux !

J'ai donc examiné dans Canalblog les 910 illustrations répertoriées pour le numéro 1 et fini par m'apercevoir que dans le billet où je l'avais collée, elle était minuscule.

J'ai donc recherché pour le scanner le document original : un "snapshot" Kodack collé sur une des pages de mon journal intime, celui du temps où j'étais, comme le dit Jacques, "Beau, beau ! Beau et con à la fois !".

0

J'en ai trouvé deux autres :

12

plus une où je me suis rangé :

3

 

Chaque rare fois où je plonge dans ces archives, je me dis qu'il me faudrait penser à les détruire si je ne veux pas courir le risque que, si mes héritiers avaient l'idée saugrenue de les parcourir avant de les jeter, ils aillent découvrir que j'étais aussi con, si pas plus, qu'eux au même âge.


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22 novembre 2015

Paris

Au lendemain des événements de la semaine dernière, j'ai pris, influence néfaste de la pub pour Unibet et autres sites de paris en ligne, deux paris (ben oui, dans le titre y a une majuscule, mais c'est la convention, non ?).

  • Que, contrairement à ce qui se passe systématiquement lorsqu'un attentat a lieu à Tunis ou Charm el-Cheikh, personne ne viendrait demander à Didier, notre ministre des affaires étrangères, s'il déconseillait de se rendre dorénavant à Paris.
    Gagné !
  • Qu'il se trouverait bien un enfoiré quelconque pour conseiller de bombarder Molenbeek.
    Gagné !

Puisque le mot maudit est lâché, je vais vous raconter ce que la visite impromptue de Greta m'avait sur le fil empêché de vous dire mercredi.

Si vous êtes un lecteur assidu de ce blog, vous connaissez certainement mon attitude peu encourageante vis-à-vis des vacances, ou à tout le moins de leur absolue nécessité puisque lorsque j'y suis mon épouse, je ne les trouve pas plus désagréables que ça.

C'est pourquoi pendant des années, lorsque ma moitié, poussée par les relations vacancières de nos relations (vous suivez toujours ?) me demandait pourquoi nous n'irions pas nous aussi visiter Prague* ou toute autre "si belle ville!", je répondais invariablement : "Mais pourquoi courir aussi loin quand nous n'avons même pas visité Molenbeek à deux pas de chez nous ? C'est très joli, Molenbeek !" En tout cas, c'est plutôt poétique puisque la traduction française de ce mot flamand est "Ruisseau du moulin". Le patelin devrait également répandre une petite odeur de sainteté, son nom complet se trouvant être Molenbeek-Saint-Jean.

Aujourd'hui bien sûr, devant la réputation faite à cette commune, c'est encore plus dur de le lui faire avaler. Aussi confierai-je à Coumarine le soin de relativiser un peu les choses, tout en signalant à ceux qui voudraient trouver de mauvaises raisons de s'inquiéter davantage, que la vague d'immigration maghrébine qui a succédé à la faillite de l'empire colonial français s'est également fixée, pour les citer d'est en ouest et de façon non exhaustive, dans des quartiers de Schaerbeek, Vilvoorde, Laeken, Jette, Saint-Josse-ten-Noode, Koekelberg, Bruxelles, Anderlecht.

 

* Pas plus tard qu'hier midi, lors d'une conversation avec nos amis dans un restaurant d'Ellezelles, Prague s'est vue ravir son titre envié de plus belle ville jamais vue de leur vie par Dubrovnik. On attend la prochaine révision du palmarès.


19 novembre 2015

Sur le fil

Lundi, tandis que je m'apprêtais à vous pondre un billet style "Molenbeek, terre de vacances", je reçois un mail.

Walrus ! (en réalité ma correspondante a utilisé mon prénom) Si vous êtes chez vous mercredi, je viendrai vous faire un petit bonjour. J'arriverai vers 12h30. Ne faites rien de spécial.

Je signale la chose à mon épouse et c'est le branle-bas de combat immédiat : on remonte le Champagne de la cave, on appelle le fournisseur de foie gras (qui est momentanément fermé, le traître), on établit un petit menu de secours en désespoir de cause et on attend de pied ferme...

Qui ? Greta !

Comme nous sommes mercredi, je vais chercher les filles qui mangent avec nous. Quand je rentre, Greta est déjà là en grande conversation avec mon épouse (je vous fais grâce de mon intervention classique signalant l'étrange propension qu'ont mes parents et amis à converser bien plus avec ma femme qu'avec moi, ça doit provenir de mon côté ours mal léché).

Quand j'entre, elle se lève pour me faire la bise et déclarer s'adressant à nous deux "C'est fou, vous ne changez pas !" (je traduis en ce qui me concerne qu'elle entend par là qu'à l'époque où nous œuvrions de concert au service de la science, j'avais déjà l'air aussi vieux qu'aujourd'hui).

Elle va tenir, car elle doit conduire, avec une seule flûte de Champagne pour tout le repas : amuse-gueules (elle est folle des betteraves rouges), saumon fumé, Parmentier de confit de canard, tarte aux poires et frangipane.

En deux heures, revue générale annuelle : famille, boulot, politique, société, elle a le sens de l'exposé concis.

Elle réussit même à placer, grâce au prochain mariage de son fils, une allusion dépitée à ses formes que, personnellement, je continue de trouver toujours aussi "somptueuses".

Douze ans que je suis retraité et que subitement, fidèlement, une ou deux fois l'an, le tourbillon surgit, élégant, souriant, volubile.

Là, elle a trouvé une fenêtre, demain, elle sera pour deux jours à Fribourg, la semaine prochaine, pour trois jours à Lyon et la suite à l'avenant.

Moi, pour quelques nuits, je vais retrouver des rêves où je suis au boulot.

Dingue non ?


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