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Entre nous
26 janvier 2015

Y a quand même des mecs qui savent parler aux femmes

 

J'ai rencontré les Filles de La Rochelle. Vous savez, celles qu'ont armé un bâtiment...

 

Les filles de La Rochelle

 Elles ne savaient pas que c'était une galère.


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18 janvier 2015

À l'ouest rien de nouveau...

Le Grand Chef Blanc  - excusez-moi, je me laisse emporter par le souffle épique des westerns de mon enfance où, lors des négociations avec les féroces Peaux-Rouges (toujours roulés dans la combine), c'est ainsi qu'on désignait le président des États-Unis d'Amérique -  le grand chef blanc actuel donc, conseille à l'Europe de mieux intégrer sa communauté musulmane.

Et de donner l'exemple de son grand pays où, je cite : "la population musulmane n'a pas de problème à se sentir américaine".

Faut dire qu'aux Uesses, la population musulmane atteint 0,8 % de la population totale alors que la proportion en est dix fois supérieure dans mon pays et trente fois dans sa région capitale où j'ai le bonheur de vivre. Ajouter aussi que les frontières US, contrairement aux nôtres (voies terrestres obligent), sont solidement cadenassées.

Je suppose qu'il est allé chercher son appréciation mesurée auprès du NOI (Nation of Islam, des Black Muslims), l'exemple même de l'intégration.

Et puis, est-ce que nous le félicitons, nous, de ce grand progrès réalisé pour les droits civiques qui consiste à avoir substitué au lynchage de nègres par le Ku Klux Klan le meurtre de noirs par la police ? Même s'il nous faut convenir que c'est un peu plus politiquement correct.

Et à propos... des nouvelles de Guantanamo ? ça ferme bientôt ?

Sacré Hussein, va !


13 janvier 2015

Coïncidence

Hier, tandis que mon épouse s'occupait des travaux scolaires de Louise,  j'achevais chez ma fille la lecture d'un des bouquins reçus à l'occasion de la fin (ou du début) de l'année.

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Le titre en est plaisant. Est-ce pour cela que mon fils l'a choisi ? Je n'en sais rien.

Comme c'est un bouquin offert, je l'ai lu sans me préoccuper de sa quatrième de couverture que je n'ai consultée qu'une fois le bouquin refermé. Et c'est au milieu de cette page que j'ai découvert l'avis du chroniqueur littéraire d'un journal très connu, enfin, surtout maintenant !

ber002

Contrairement à moi et à la grande majorité de ceux qui hier proclamaient "Je suis Charlie", mon fils est un lecteur assidu de ce journal. Il est donc fort peiné par la disparition des membres de sa rédaction (il a envoyé un message à ses amis où il dit sa douleur et où accessoirement, il me remercie de lui avoir fait connaître Cabu au temps de son adolescence).

Alors, peut-être n'est-ce pas pour la couverture qu'au bout du compte il avait choisi le bouquin. Bouquin qui traite, coïncidence oblige, des agissements des islamistes dans l'Algérie des années nonante.


11 janvier 2015

Fouette cocher !

Badawi

Ce vendredi, le blogueur Raef Badawi a reçu en place publique les cinquante premiers des mille coups de fouet auxquels il a été condamné par l'Arabie Saoudite.

L'ONU s'inquiète de savoir si l'exécuteur de la sentence ne serait pas un Père Fouettard noir, ce qui constituerait  une atteinte gravissime au politiquement correct.

zwart


7 janvier 2015

Extrapolation

- Ça commence par le politiquement correct et ça se termine comme chez Charlie Hebdo...

- Tais-toi Walrus !


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5 janvier 2015

Mais qui danse encore la Rumba ?

À la demande de Pivoine, je colle ici ma dernière participation au défi du samedi. Je n'ai pas très bien compris ses motivations, mais voilà qui est fait. Je signale que bien avant de singer Perec, j'avais déjà créé une catégorie "Je me souviens" sur ce blog, c'est là qu'il faut cliquer si mes souvenirs vous passionnent.

- - -

 

1

Je me souviens d'une chanson qui disait "Je me souviens des beaux dimanches..." que je verrais bien fredonnée aujourd'hui par notre chère Lorraine. Celle dont c'est le pseudo, pas celle qui habite la Lotharingie (comme disent mes compatriotes du nord), encore que...

2

Je me souviens d'avoir entendu ma mère raconter plusieurs fois s'être jetée au sol avec moi dans ses bras sous les rafales d'un Messerschmitt 109, mais je ne me souviens pas du moindre goût de cette terre que j'aurais eue dans la bouche, ni de l'évènement lui-même d'ailleurs.

3

Je me souviens de notre petite maison de la rue du Pont Bary où, au matin du jour de la Saint-Nicolas, le poêle ronflait répandant une agréable chaleur et entourant d'une aura rouge les jouets disposés sur le sol.

4

Je me souviens d'une petite fille habitant la maison voisine de celle du coiffeur Isidore (que mon père traitait de "tailleur de pierre", fait que je n'aurais peut-être pas dû lui répéter) et dont la tenue ressemblait étonnamment à celle de sa poupée : souliers noirs vernis, soquettes blanches bien tirées sur les chevilles, robe à la jupe gonflée par un jupon plissé, gros nœud dans les cheveux, une vraie petite Martine, mais je ne me souviens plus de son prénom.

5

Je me souviens d'avoir, en compagnie de mes parents et d'autres curieux, marché la nuit en suivant les voies du tram jusqu'à l'endroit où elles plongeaient dans les eaux noires et sinistres de la Sambre sortie de son lit.

6

Je me souviens du saisissement que m'avait causé un sale gamin en me faisant observer une vieille boîte à sardines remplie d'eau tandis qu'il y envoyait le souffle de sa carabine à air comprimé. Éclaboussé, je pleurais comme un veau, ce qui m'a valu d'être consolé par une "grande" qui semblait faire office de chef de bande de ce ramassis de va-nu-pieds. Quelques jours plus tard, j'ai fait semblant de pleurer dans ses jupes, mais je ne devais pas être très convaincant car elle m'a envoyé sur les roses.

7

Je me souviens de cet étrange malaise, une sorte de vertige, qui me prenait chaque fois que je pénétrais avec mon père dans la salle des redresseurs qui alimentaient en courant continu les "trams verts" de Charleroi.

8

Je me souviens du slogan d'un apéritif au quinquina qui disait "Mieux vaut Laterre dans le corps que le corps dans la terre". Mes parents m'en envoyaient chercher à l'épicerie où j'entrais en saluant les tenanciers d'un joyeux "Bonjour Monsieur Mestdagh ! Bonjour Madame Mestdagh !", alors que c'était le nom de la chaîne de leur magasin d'alimentation.

9

Je me souviens d'avoir échangé avec mon ami André ma Sten enrayée, rouillée et un brin pesante pour mes petites mains contre un casque de l'armée américaine trop grand pour ma petite tête.

10

Je me souviens de ces petits galets enduits d'une couche brunâtre et emballés dans du papier de soie que l'on achetait sur les ducasses et qui "pétaient" quand on les jetait sur le sol.

11

Je me souviens de ce voisin qui avait l'outrecuidance de porter le même prénom que moi (mais le nom d'une marque de mayonnaise, bien fait !)  et dont j'ai porté longtemps l'empreinte des dents sur la poitrine après qu'il m'ait mordu jusqu'au sang avant d'être victime d'une crise d'épilepsie.

12

Je me souviens d'avoir bu de grands bols de sang de bœuf et de grandes cuillers d'huile de foie de morue, mangé du foie de veau cru, subi des séances de rayons UV, des douches glacées au jet, j'en passe et de meilleures, mais je ne me souviens plus s'il était question de rachitisme ou d'anémie ou des deux ou d'autre chose encore.

13

Je me souviens du chausseur "À la chapelle" où l'on pouvait voir ses pieds dans ses godasses au moyen de rayons X, un pédoscope ils appelaient ça, j'avais pas encore de dosimètre à l'époque.

14

Je me souviens des "barakis" qui vivaient dans leur roulotte un peu plus loin que chez ma grand-mère. En été, leurs enfants venaient balader leur "snotneus" sur le seuil de la porte tandis que nous goûtions et finissaient toujours par recevoir des tartines.

15

Je me souviens de Leila, la fille d'un voisin de ma grand-mère avec qui je préparais des compotes sur un petit poêle dans un appentis de sa maison et qui m'assura un jour avoir le cœur à droite et m'en administra la preuve en attirant ma tête contre sa poitrine (très modeste à l'époque).

16

Je me souviens de la passerelle enjambant la ligne de chemin de fer où je courais m'immerger dans la vapeur à l'odeur douceâtre des locomotives entrant en gare d'Havré-Ville.

17

Je me souviens de ma voisine Maria qui me demandait de tendre l'avant-bras puis exécutait une "roue" enroulant sa taille autour de ma main. Par bonheur elle ne m'a jamais demandé d'inverser les rôles, j'ai jamais pu faire la roue, j'aurais eu l'air de ce que je suis...

18

Je me souviens de la fureur du colonel quand il avait découvert le halftrack de notre bureau de tir à l'ombre d'un pommier au sommet d'une colline de l'Eifel "On vous voit de Berlin(-Est)" qu'il gueulait. Mais c'était rien à côté de ce qu'il nous a passé quand ils nous ont retrouvés trois jours après la fin des manœuvres au fond de la grange d'une ferme en suivant la ligne téléphonique hors d'usage.

19

Je me souviens du visage extatique de MAP dégustant son premier advokaat à la petite cuiller.

20

Je me souviens de mon étonnement en découvrant sur "Chou romanesco, vache qui rit et intégrales curvilignes" un billet où une vidéo explique la démarche oulipienne au moment où cette même MAP nous demande de singer Georges Perec.

21

Je me souviens d'avoir arrêté ma lecture de "La vie, mode d'emploi" à la page 146 (sur 640) pour avoir commencé à trouver la chose plus chi pesante encore que le chef-d'œuvre de Marcel, et ce n'est pas d'avoir découvert le coup du cheval (voir 20) qui va me remettre en selle pour terminer le parcours.

22

Je me souviens d'avoir cherché sur quelle astuce était basée la rédaction du "Je me souviens" du même Perec, mais je n'ai rien trouvé de probant, sauf qu'il y a 480 de ces phrases numérotées. Alors, je pousse l'exercice jusqu'au bout ?

Comment ça, vous n'êtes plus là ?

 

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