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Entre nous
31 décembre 2014

o ghel an heu !

Je ne suis pas loin de partager le peu d'enthousiasme de Coumarine envers les souhaits de nouvelle année. Pas pour les mêmes raisons, bien sûr. Ce n'est pas parce que nous constatons chaque jour qu'à l'évidence le monde va mal, qu'il est indécent de souhaiter qu'il aille mieux.

C'est bêtement parce que comme il est facile, particulièrement sous nos latitudes, de constater la répétition du cycle annuel, il est parfaitement conventionnel d'en fixer le début à un moment donné ─ les Romains d'ailleurs l'avaient fixé en mars, comme l'attestent encore aujourd'hui les noms des mois de septembre à décembre ─. Mais bon, si l'on veut compter, faut bien commencer quelque part...

C'est donc le côté convenu et obligatoirement festif de la chose qui me chatouille. Un peu comme quand mon beau-fils nous intime l'ordre de regarder l'objectif de son appareil et de sourire, on voit très bien à mon air réjoui que j'ai quelques réticences, particulièrement à la énième prise.

quatre

 

Mais puisque nous voici arrivés à l'heure convenue,

Que l'année vous soit bénéfique !
(et à moi aussi)


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21 décembre 2014

Joyeux Noël !

Mon fils, de séjour en Bourgogne, me fait parvenir par voie postale un des supports d'une campagne de sécurité routière locale.

Je me dois, en toute amitié, de vous faire partager cette précieuse mise en garde.

 

bourg001


19 décembre 2014

Voddeman & Co

Sacs-poubelles-rues-Bruxelles

Quatre jours, depuis la grève de lundi, que les sacs de ce tri sélectif dont se gargarise ma région encombrent les trottoirs.

Slalomant entre eux, les préposés à leur ramassage vont de porte en porte réclamer leurs étrennes.

 

Ces mecs adorent :

  • se foutre de la gueule des cochons payants
  • se faire copieusement engueuler

 

 Votez !


10 décembre 2014

Futile...

Cela fait un moment que ça me tourne dans la tête et avec cette émission entendue l'autre (procrastination oblige) samedi, je me suis dit que c'était l'occasion de vous en parler...

Mais commençons par le commencement.

Parmi les multiples blogs dont je parcours chaque jour les nouveautés, quelques uns se distinguent par des préoccupations, des questionnements, que je ne puis qualifier autrement que de philosophiques.

Chez certains, cela semble la quête patiente d'une vérité, d'une essence qui se situerait au fond de soi mais déboucherait par instants sur une mystérieuse transcendance.  Chez d'autres, la quête semble similaire mais on la sent accompagnée d'une angoisse souvent très prégnante. Chez d'autres encore, une religiosité se fait jour, quand ce n'est pas un engagement plus formel.

Quoi qu'il en soit, les blogs de ce genre me fascinent toujours, qui me ramènent à l'intérêt (j'ai failli dire la passion, mais c'eût été exagéré) que j'ai manifesté à un moment de ma vie pour le phénomène mystique.

Ils me fascinent et me rendent un peu jaloux lorsque je considère le contenu du mien dont on ne peut nier qu'il soit... superficiel.

Que voulez-vous ! Comme je le disais récemment dans un commentaire adressé à Coumarine, je suis futile. Et par voie de conséquence, ma production "bloguesque" l'est également.

Bien sûr, pleine de commisération, Coumarine a eu la gentillesse de sous-entendre que ce pourrait n'être qu'un voile dont je couvrirais des pensées plus profondes. Je l'en remercie, mais j'ai comme un doute !

Et l'émission dans tout ça, me direz-vous.

J'y viens. On y parlait du dernier livre d'Alexandre Lacroix, une sorte de sceptique postmoderne, intitulé "Comment vivre lorsqu'on ne croit en rien ?".

On en citait un passage (dont j'imagine qu'il doit être repris en quatrième de couverture, car c'est le même qu'on retrouve partout) : "Ne perds pas ta vie à poursuivre un but illusoire ; ne choisis jamais ; obéis toujours à ton désir le plus grand ; admire aussi souvent que tu le peux les apparences de ce monde".

Et en lien avec cette sensation partagée par nombre d'entre nous que nos instants de béatitude les plus profonds nous viennent lorsque notre pensée n'est plus attachée à rien d'autre que l'évidence du monde, cette étonnante conclusion : "En somme, rien n’est plus profond que la surface".

Bon ben, en tant qu'auteur superficiel, faudrait peut-être que je me mette à lire Socrate dans mes vieux jours....

socrate


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