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Entre nous
30 octobre 2013

Terminé !

Tandis que pour fêter mon anniversaire, mon épouse se rendait à La Monnaie pour assister à la représentation d'un "mix" (mise en scène contemporaine oblige) entre La Clémence de Titus (de Mozart) et Les Experts (de Manhattan ou d'ailleurs), confiant dans l'enseignement du sage chinois "La fourmi ne vient-elle pas à bout des montagnes ?", je continuais de creuser avec obstination mon chemin à travers l'inextricable œuvre Marcellienne.

Et, au bout du tunnel, la lumière fut !

En pure contradiction avec la sagesse populaire qui veut que le temps perdu ne se rattrape jamais, le Marcel retrouve le sien au bout de deux-mille-quatre-cent pages d'écriture microscopique (normal chez les fourmis). J'ai bien dit "le sien", parce que le mien, celui que j'ai laissé dans cet accomplissement, il est bien, conformément à l'adage, définitivement paumé.

Et dire que je ne sais plus quel comique assurait sans rire (c'est le propre des comiques) qu'il fallait lire trois fois La Recherche au cours de son existence ! S'il s'en trouve après ça pour dire que le masochisme n'existe pas...

Je vais vous dire, moi :

Ne vous en-Combray pas de cet oisif oiseux ! Il n'y a qu'une Albertine : la Bibliothèque Royale de Belgique.

Albertine


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6 octobre 2013

Esprit de contradiction

L'autre jour, c'était dimanche sans voitures dans notre bonne ville. À cette occasion, mon épouse et moi quittons toujours la capitale (belge) pour une petite excursion... en voiture. Nous ne tenons pas particulièrement à assister à la démonstration brillamment répétée chaque année que si les cyclistes sont les plus fragiles des usagers de la route, ils en sont aussi, et de loin, les plus inconscients.

Françoise avait décidé d'aller revoir Chimay et d'y prendre le repas de midi. L'ennui, c'est qu'en devant quitter Bruxelles avant neuf heures et au regard des dimensions minimalistes du pays vous vous retrouvez (presque) n'importe où en moins de deux heures, même si vous vous dégourdissez les pattes et celles du chien une demi-heure en forêt de Rance.

Nous étions donc à Chimay bien avant midi et nous nous sommes contentés d'une traversée à faible allure de la place communale sur laquelle outre la collégiale et le château se trouve "Les armes de Chimay", un restaurant où ma moitié avait fait un stage aux temps lointains de ses études, question de voir "ce que c'était devenu".

Il nous est alors revenu que lorsque nos enfants étaient très jeunes, nous avions par deux fois loué pour des vacances le rez-de-chaussée de la maison de campagne que les tenanciers de cet établissement possédaient à Haybes sur  Meuse. Nouvelle poussée de nostalgie dans le chef de mon épouse et décision de continuer notre traversée de l'entre Sambre et Meuse en direction de ses souvenirs. Quelques dias d'époque ?

Haybes037    Haybes045    Haybes050

 Quelle idée ! Sans pratiquer le dimanche sans voitures, la plupart des villages de l'itinéraire étaient pourvus de déviations. Celui qui n'avait pas sa fête locale avait son moto-cross et entre Nismes et Olloy, c'était la fête des trains à vapeur !

DSCN3217

Après quelques tours et détours, montées et descentes de côtes à 10%, nous sommes parvenus à Haybes et ses anciens gisements d'ardoise. La Meuse est toujours là, calme, comme endormie au creux de ses versants boisés sur les pentes desquels nous avions assisté à une course de côte lors de notre séjour ancien.

DSCN3218

C'est donc là que nous avons déjeuné. Nous sommes ensuite repartis pour rejoindre la Belgique en faisant une boucle à travers le massif boisé tellement peu fréquenté que sur le bas-côté une biche nous regardait passer. Arrivés à un carrefour où nous aurions dû tourner à gauche, un panneau routier mentionnait Charleville à une quarantaine de km vers la droite. Nous nous sommes alors souvenus de la jolie place ducale de l'endroit, entourée de bâtiments de style classique où nous avions fait notre marché un calme matin de septembre en compagnie de notre propriétaire de l'époque et nous avons décidé d'aller la revoir.

La difficulté à trouver un stationnement, même dans un parking payant un dimanche après-midi aurait dû nous mettre la puce à l'oreille, mais bon, quand on est con...

Pour une photo dégagée de ce bel endroit, faudra qu'on y retourne une autre fois parce que là, c'était festival mondial des théâtres de marionnettes... ils m'ont pris pour un guignol !

DSCN3219      DSCN3222


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