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Entre nous
24 avril 2013

À défaut d'entarteur...

Hier, Monseigneur Léonard, le primat catholique de Belgique, s'est fait bénir fraîchement par les Femen.

Léonard

Je trouve qu'en la circonstance sa remarquable impassibilité l'a un brin desservi. Je pense qu'il aurait fait le buzz s'il avait gentiment demandé :  "On peut toucher ?"

Mais c'est peut-être pour résister à cette envie (celle de poser la question, voyons, qu'allez-vous imaginer...) qu'il s'est concentré sur l'attitude de l'orant.

En marge de cette info, il m'est revenu que depuis l'apparition de ces escouades débridées (si j'ose dire) de Femen, il y aurait une augmentation du nombre des postulants masculins pour les services d'ordre. Mais ce n'est sans doute qu'une rumeur...


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18 avril 2013

Une nuit à Grenade

Lorsque presque chaque année, nous descendions en voiture vers l'Algarve (où il n'y a pas grand chose à voir), nous avions pris l'habitude de passer deux nuits dans la deuxième ville étape de notre périple (la première étant toujours Bayonne) pour voir à chaque fois un coin différent du Portugal.

Il y a dix ans de cela, après avoir vu Lisbonne, Porto, Sintra, Bragance, Braga, Batalha, Coimbra, Tomar, Guimaraes, Viseu, Castelo Branco, Sintra, Obidos, Vila Real, Barcelos, Marvao, Povoa de Varzim, Guarda, Portalegre, Evora, Beija, Castro Verde et quelques autres, nous avons décidé de rester en Espagne et d'aller voir Grenade.

Pourquoi Grenade ? J'en sais trop rien !

Peut-être à cause de Luciano (Granada, tu tierra está llena de lindas mujeres, de sangre y de sol)
Ou de Luis (Une nuit à Grenade, avec toi mon amour)
Ou de Julien (C'est une Andalouse et elle peut prendre ma vie quand elle sourit)
Et allez savoir qui était attiré par quoi...

Quand nous sommes arrivés en vue de la ville, pourtant dans l'après-midi, on se serait cru la nuit : le ciel était noir et l'orage menaçait. Et dans l'hôtel America, un petit truc sympa au beau milieu de l'Alhambra, pour notre première nuit à Grenade, le chauffage central fonctionnait, un onze mai, en Andalousie ! C'est vous dire si Grenade, c'est surfait... et si le printemps pourri n'est pas une exclusivité belge.

 

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1 avril 2013

Vente à l'arraché

J'hésite à ranger encore ce billet dans la catégorie "À chaud", le temps passe si vite, n'est-ce pas...

Il y a quelque temps donc, un mercredi midi, je me gare dans la rue où se situe la maison de ma fille (j'aimerais pouvoir dire "devant chez ma fille", mais sa rue est très encombrée, même le mercredi midi). Je viens chercher mes petites-filles pour les faire manger, vaquer vaguement à leurs travaux scolaires et les emmener au manège.

Tandis que je manœuvre avec mon habileté coutumière, une voiture s'arrête à hauteur de la mienne et son conducteur se penche vers moi, me demandant par de vigoureuses gesticulations d'ouvrir ma fenêtre.

Lorsque les vitres latérales de nos véhicules respectifs sont descendues dans leur logement autorisant enfin la conversation, le gaillard me demande, dans cette langue, si je parle italien.

J'évite de lui expliquer qu'une pratique assidue des corons miniers de Wallonie ne m'a hélas appris de cet idiome que des expressions comme "Sbadato !", "Figli di puttana !" et autres joyeusetés et lui réponds que non.

C'est donc en français que cet Italien à la voiture immatriculée en Belgique me bonnit qu'il est chauffeur et ramène en camion d'Italie des costards de chez Armani. Qu'au dernier déchargement du dit camion il s'est aperçu qu'une caisse surnuméraire faisait partie du chargement et que son patron dûment averti (Tu parles, Charles !) lui avait donné licence de disposer de la marchandise. Là dessus, il me presse de lui révéler la taille de mes costumes.

Là aussi, j'ai évité de lui dire que je n'achète des costards que contraint et forcé par mon épouse, que cette faible fréquence a pour conséquence que ma taille varie à chaque fois et que je l'ai de toute manière oubliée entre deux occurrences, que les temps ont bien changé si les caisses ne tombent même plus du camion et que la détention de contrefaçons est sévèrement punie par la loi (de ce genre de conneries l'Europe veut bien s'occuper), pour me contenter de lui dire que sa proposition ne m'intéressait pas.

Il a insisté encore une fois pour connaître ma taille et devant mon refus réitéré est passé à l'utilisation du langage universel de base en me faisant un doigt d'honneur et en démarrant sur les chapeaux de roues, abandonnant dans l'air ambiant une âcre fumée bleue.

Ah, le petit commerce est de plus en plus dur...

Armani


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