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Entre nous
22 février 2013

Y a pas que Mozart qu'on assassine...

Je sers de coursier entre l'atelier de peinture sur soie de mon épouse et la petite dame qui assure la fixation des œuvres du dit atelier.

C'est pour cette raison que je me trouvais ce matin dans le tram 3. Cette ligne utilise des véhicules articulés de longueur respectable. Voilà pourquoi je n'ai pas aperçu le musicien de rue (sans doute réfugié dans le tramway en raison du vent glacial qui souffle aujourd'hui sur la ville), ce qui ne m'a, hélas trois fois hélas, pas empêché de l'entendre.

J'ai fini par reconnaître l'air qu'il interprétait et c'est là que je me suis posé la question : pourquoi cet acharnement aussi morbide que malsain  à assassiner des feuilles déjà mortes ?

 


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21 février 2013

Des questions, toujours des questions !

... et si peu de réponses !

C'est le matin, en préparant le petit-déjeuner (pendant des années, je l'ai porté au lit à mon épouse mais ça s'est arrêté avec le déménagement pour une raison qui reste à élucider - encore une question ! - ) que me viennent souvent des questions plus ou moins idiotes qui pourraient être le sujet d'un billet, mais que j'oublie bientôt faute d'avoir pu les noter immédiatement vu que le carnet ad hoc se trouve dans la poche intérieure de ma veste elle-même suspendue à un kapstok accroché à une tringle fixée dans l'armoire-vestiaire.

L'occasion de me poser la question qui va nous intéresser (moi en tout cas) aujourd'hui étant répétitive, j'ai fini par l'enregistrer et je vais donc vous donner l'immense plaisir de la partager avec moi.

Le dernier pot de miel (Bio, le miel, et là aussi question : comment font les abeilles pour sélectionner des plantes à fleurs respectant strictement le cahier de charge de l'appellation "bio" ?) que j'ai ouvert contient, question de saison j'imagine, un miel solide, alors qu'habituellement, il est semi-liquide.

La surface de ce miel présente donc l'aspect mat caractéristique de ce genre de denrée dû à une cristallisation au moins partielle du sucre.

Dès que je passe la lame du couteau sur cette surface pour la racler et y prélever un brin de matière pour en enduire ma tartine (mon épouse préfère, elle, la confiture de cerises noires), la surface raclée se révèle être brillante, comme si le miel était redevenu liquide au contact de l'acier inox. Je précise que le miel et la lame sont strictement à la même température.

Je ne vois que deux explications à ce phénomène angoissant :

  1. L'abrasion de la surface par la lame produit un échauffement local suffisant à faire fondre la pellicule superficielle de miel
  2. Le miel a un comportement rhéologique non newtonien : l'augmentation du taux de cisaillement lui appliqué induit une diminution de sa viscosité (exactement à l'inverse de ce qui se produit lorsque vous tentez en vain d'étendre la bonne vieille peinture émail où plus vous tirez sur le pinceau moins la peinture s'étale pour se mettre à faire des coulées dès que vous relâchez votre effort).

Les deux effets mentionnés dans la deuxième explication portent un nom : la rhéopexie et la thixotropie. Je le sais parce que pendant les quelques années du début de ma carrière coincées entre mes passages en chromatographie en phase gazeuse et en électrochimie, j'ai sévi dans le laboratoire de mesure des propriétés physiques. Ces effets peuvent aussi être très spectaculaires. Ainsi, j'ai eu en ma possession une sorte de pâte qui au repos dans votre main s'écoulait lentement entre vos doigts mais rassemblée au creux de votre paume et violemment projetée sur le sol rebondissait comme une balle magique !

Le drame, c'est qu'en dépit de cette précieuse expérience, je ne parviens pas à me rappeler à quel phénomène correspond chacune des appellations.

En vérité, je vous le dis : nous sommes bien peu de chose...


3 février 2013

Honni "soie" qui mal y pense

Je crois avoir déjà eu l’occasion de vous le dire, mon épouse participe à un atelier de peinture sur soie.

Enfin, elle essaie d’y participer, car depuis que l’animatrice de l’atelier a décidé de jeter l’éponge, les choses se passent en collaboration et c’est elle qui a été chargée de la gestion générale et de la coordination avec les autres ateliers et la direction du centre culturel. Passons...

Selon vous, quel est l'objet le plus caractéristique de cette somptueuse technique ?

 Soie

 Allez, je vous aide un peu :

- l'étoffe de soie (pongé, crêpe, étamine, shantung...)
- les peintures ou teintures de toutes les nuances
- la gutta-percha pour le serti
- le sel
- les antifusants
- la paraffine
- les épaississants
- le fer à repasser
- les crayons
- les pipes à batik
- les pinceaux et autres brosses
- les coton tiges
- le méthanol
- l'essence
- les marmites ou étuves de fixage
- les châssis de tension
- les bouteilles, petits pots et autres plaques à fossettes
- l'eau de Javel
- les élastiques et autres ficelles
- le ruban adhésif pour peinture
- les chiffons et essuie-tout
- les séche-cheveux et chauffe-biberon

Eh bien non !

Si comme moi vous pratiquiez une "soyeuse", vous l'auriez remarqué aussi.

Sur le plancher du local qui leur sert d'atelier au rez de chaussée du centre culturel, il y en a. Sur les marches de l'escalier qui grimpe au premier, aussi. Plancher de la salle du premier, pareil. Escalier menant au second et à l'armoire-réserve : idem !

La dernière, je l'ai trouvée chez nous, dans l'ascenceur !

L'instrument emblématique de la peinture sur soie, c'est la punaise !

Voici donc la fameuse Route de la soie  :

 pu


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