Stop ou encore...
À l'instar d'Adrienne, je me demande si je vais continuer le WEB.
Vous me direz, à l'instar de Joye cette fois, que pour ce qui concerne le présent blog ça ne fera pas une bien grosse différence. Comme vous êtes d'impénitents bavards, vous ajouterez que ce n'est pas avec ce genre de question que je vais être distingué pour l'originalité de mon propos, la grosse majorité des acteurs de la blogosphère se trouvant périodiquement en proie au même questionnement.
Il n'empêche que la question est sérieuse et que mes motivations sous-jacentes sont d'un tout autre niveau que celles habituellement évoquées par les blogueurs tout-venant : l'usage intensif du trackball, de la souris et autres instruments de torture m'a filé une inflammation de l'articulation trapézo-métacarpienne (à la base du pouce pour ceux qui se désintéressent de la cartographie de leur propre organisme) et c'est vachtement douloureux même si l'évocation de ce genre de prétexte est de nature à faire naître sur votre visage un sourire condescendant.
De plus, depuis que mon épouse s'est fait opérer des deux pieds et porte des chaussures à la pointe de la mode "made in France" (si si, c'est écrit dessus, cliquez !), c'est moi qui promène le chien. Je sais que ce chien est une chienne, mais j'ai craint que vous alliez me faire une interprétation fallacieuse de la phrase précédent si je l'avais terminée par "chienne" et que vous alliez dans la foulée (si j'ose dire vu son état) me suspecter de maltraiter ma moitié.
Et ce chien, cette chienne donc, a la fâcheuse manie de se ruer sur tout ce qui bouge : chats, chiens, renards, pies, corneilles, merles et même feuilles mortes poussées par le vent. Ce qui m'oblige à bloquer son élan en poussant du pouce sur le bouton ad hoc de la laisse à dérouleur (ou enrouleur, ça dépend des circonstances). J'en viens même à me demander, depuis que l'animal a découvert que je n'étais pas rivé au bureau de l'ordinateur et qu'il lui suffit de venir geindre un petit moment à mes pieds pour avoir droit à la promenade, j'en viens à me demander donc, si ce n'est pas plutôt cet usage répété et inhabituel du pouce qui est à l'origine de mes douleurs...
Si bien que je reporte ma décision jusqu'au jour où, ma femme ayant retrouvé l'usage normal de ses pieds, je pourrai identifier avec plus de certitude l'origine du problème.