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Entre nous
30 septembre 2010

Bruges la morte

À la lecture du titre et vous rappelant mon billet précédent, vous vous dites sans doute : "Bon, il va nous parler de Charleroi !"

Eh bien détrompez-vous, je vais bel et bien vous parler de Bruges, cette "Venise du nord" connue dans le monde entier, même en France, c'est vous dire...

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La dernière fois que j'y suis allé, c'était en septembre 2002, l'année précédant la saga hospitalière qui allait m'occuper durant trois ans. Tiens, du coup, je vous montre un bout de l'hôpital Saint Jean.

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Nous y avions donné rendez-vous à des amis à qui nous voulions faire découvrir le soir un restaurant situé dans la campagne voisine : l'auberge "De Herborist" une sorte de table d'hôte gastronomique installée dans une ancienne fermette ou pavillon de chasse. Nous avons donc passé l'après-midi en ville.

D'abord, côté Venise, faut pas rigoler ! Elles n'ont en commun que d'avoir eu un passé bien plus glorieux que leur renommée actuelle. À part cela, il y a bien un canal avec quelques embranchements à Bruges (l'inverse serait étonnant pour un ancien port) mais rien de comparable avec Venise quand même.

Bien sûr, c'est une jolie ville, surtout grâce au fait que les constructions plus récentes ont été bâties dans un style "néo-ancien" disons. D'où un semblant d'homogénéité dans le décor du centre-ville. Si tout cela vous passionne, j'ai un excellent bouquin de Roels-Jacob sur la question.

Ce qui est remarquable à Bruges, c'est que durant la journée, les rues sont noires de monde et que dès le crépuscule, tout le monde disparaît, la ville est à vous, il n'y a plus dans les cafés que quelques autochtones et vous pouvez même user gratuitement de leurs toilettes : les Madames pipi (cette étonnante tradition belge) sont rentrées chez elles, fortune quotidienne faite. La ville mérite alors le surnom que lui avait donné Georges Rodenbach : "Bruges la morte". Raison pour laquelle, à l'instar d'Erik Orsenna, je lui préfère Gand qui vit aussi la nuit.

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Lors de cette visite, la grand-place était occupée par une exposition... de fruits et de légumes, ce qui va me permettre de faire voir à MAP un ours blanc (l'ours figure dans les armes de la ville de Bruges), elle qui regrettait que je n'aie pas continué mon reportage sur ma visite au zoo d'Anvers (où je n'ai d'ailleurs pas vu d'ours, ni blanc ni vert).

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Maintenant, si vous décidez d'y aller voir, je ne suis pas certain que vous y verrez la même chose que moi...


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27 septembre 2010

La Ville de Bruges

Lorsque nous nous sommes installés en région bruxelloise, voici plus de quarante-cinq ans, nous habitions Anderlecht.

Dès cet instant nous nous sommes promis de visiter un jour la "Maison d'Erasme" située dans cette commune. Eh bien... samedi, nous y sommes allés !

"Pas trop tôt !" me direz-vous. À quoi je répondrai : "Mieux vaut tard que jamais, hein !"

Je crois que ce qui nous a toujours fait repousser cette visite, c'est le prix du billet d'entrée : 1.25 € (y compris la visite du béguinage local). Sans doute craignions-nous que ce prix dérisoire cache un truc sans intérêt. Et pourtant...

La maison d'Erasme (en réalité la maison du chanoine Wichmans où Erasme a séjourné fréquemment entre 1517 et 1521) est un charmant bâtiment gothique de la fin du quinzième siècle transformé en musée. Les collections sont très intéressantes : mobilier, gravures d'Albrecht Dürer, miniatures de Holbein, tableaux de Jérôme Bosch, de Thierry Bouts, de van der Goes et de Roger de la Pasture, statues en bois et en pierre et une collection de livres anciens dont, acquis récemment, l'incunable de Sebastian Brant "La Nef des Fous" illustré par Dürer édition en latin de 1497.

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Une des salles est assez particulière : ses murs sont revêtus de cuir de Cordoue vert et or et les pans de murs séparant les fenêtres vont en diminuant de largeur au fur et à mesure que l'on s'écarte de la porte d'entrée, ce qui augmente l'impression de longueur de la pièce lorsqu'on y pénètre.

Dans cette pièce justement se tient une exposition d'art contemporain : un artiste espagnol a déposé au sol une peinture sur pierre à la cire, une sorte de tapis. Il a aussi déposé des sonogrammes de chants d'oiseaux sur les vitres. Certains jours une artiste vient y jouer du violon en dansant. Nous n'avons eu droit qu'à une vidéo de sa prestation avec son malheureusement (lequel a passé en boucle pendant toute la durée de notre visite).

Je partage avec la préposée à la garde du lieu une incompréhension totale de l'art contemporain. Elle nous a tout bien expliqué avec une verve et un accent bien bruxellois (elle a même utilisé quelques mots bien sentis en idiome local).

Comme nous paraissions sur la même longueur d'onde, elle nous a finalement proposé d'abandonner un instant la garde de la maison à sa collègue pour nous emmener visiter le petit béguinage d'Anderlecht (le plus petit de Belgique car il ne comptait à l'époque que huit béguines) lequel était normalement fermé pour cause de manque de personnel.

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Dans ce béguinage transformé en musée local j'ai découvert une statuette que je ne puis m'empêcher de vous faire voir :

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Et que venait donc faire la ville de Bruges dans tout cela, vous étonnerez-vous... eh bien, c'est tout simplement le nom de la brasserie de la place de la Vaillance où nous sommes allés prendre un déjeuner stoemp-saucisse avant de retourner en ville.

Au centre ville, nous sommes allés voir l'exposition où se trouve la photo prise par Louise. Puis nous sommes allés prendre une bière dans un estaminet dénommé "À l'image Nostre-Dame" un endroit étonnant mais malheureusement en assez mauvais état :

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Petit addendum à l'usage exclusif de Val

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22 septembre 2010

Coïncidence

100806_0093Hier, tandis que mon épouse exerçait ses talents à son atelier de peinture sur soie (et même sur soi, si j'en juge par la couleur de ses doigts), je suis allé me promener au jardin botanique de Meise. Françoise et moi nous y rendons régulièrement, il ne se trouve qu'à quelques minutes en voiture de notre domicile et j'ai acheté pour trente-cinq euros un passe qui me permet de le visiter autant que je le veux pendant un an en compagnie de trois personnes.

C'est un domaine de 92 hectares avec arboretum, serres, jardins, étangs et château rassemblant 18000 plantes. Tout cela est décrit ici.

Comme hier j'y allais pour marcher, je n'avais pour une fois pas emporté d'appareil photo.

Mal m'en a pris, car dans la tour sud-ouest du château se tenait une nouvelle exposition temporaire montrant les aquarelles de champignons réalisées par quelques illustrateurs de publications scientifiques. Dans la cage d'escalier, un dessin encadré montre, tout le long d'un rameau, les étapes successives de sa représentation, du crayonné à la pose des derniers détails : incroyable ! La photo prise avec mon portable est inexploitable, mais rassurez-vous, j'y retournerai avec un appareil photo, vous verrez ça (en image cliquable pour Val).

salmLe soir, lors de l'émission radio "Le jeu des dictionnaires", l'invitée de la semaine est Brigitte Fossey. Elle se trouve à Bruxelles parce qu'elle y joue une pièce racontant la rencontre (imaginaire) de l'Impératrice du Mexique et de la Princesse Salm Salm, une Américaine à l'incroyable destinée que Brigitte Fossey résume pour les auditeurs. Cette dame aurait entre autre été le seul officier féminin de l'armée des Etats-Unis lors de la guerre de sécession.

Mais où est donc la coïncidence, me direz-vous ?

Eh bien, ce château dont j'escaladais vaillamment la tour le matin même (par l'escalier intérieur, rassurez-vous) est celui où l'ex-Impératrice du Mexique (fille de Léopold II, deuxième roi des Belges) a fini ses jours et c'est dans son parc qu'a été installé le Jardin Botanique National lorsqu'il a dû, faute de place, quitter le centre de Bruxelles.

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12 septembre 2010

Tu m'étonnes !

Une fois n'est pas coutume, je vais vous parler de l'actualité de mon pays.

Mais comment qualifier cette actualité : judiciaire, religieuse, sociétale (que le TLFi refuse), morale ? Vous choisirez vous-même.

Dans mon pays déliquescent vient d'éclater une bombe : le rapport d'une commission met au jour des centaines de cas de maltraitance sexuelle perpétrés, surtout dans les années soixante, par des religieux catholiques sur des enfants dont ils avaient la garde.

Ça vous fait un de ces foins !

Sans vouloir ironiser sur des faits impardonnables, il y a quand même quelque chose qui m'échappe : le côté "révélation aussi extraordinaire qu'inattendue" des faits évoqués.

Je doute fort d'être le seul imbécile à avoir des amis ayant fréquenté les pensionnats de l'enseignement catholique et à avoir entendu raconter de ces comportements à tout le moins "limite" des frères et autres encadrants.

Pas le seul à avoir supposé que cela ne devait être que la partie émergente et soft d'un iceberg de turpitudes.

Je m'étonne donc du côté "historique" (pour employer un des mots favoris de la gent médiatique) de cette révélation que j'ai bien du mal à considérer comme autre chose qu'un pétard mouillé.

Ceci, bien entendu, indépendamment de la gravité du problème évoqué.


11 septembre 2010

Bravo Poupoune !

Car Poupoune a trouvé :

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Oui, je sais, d'ordinaire je me contente d'éditer le billet original pour donner la solution. Mais bon, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, n'est-ce pas ?

Comment ça : "Pourquoi changes-tu d'avis, alors ?" ?
Je vous revaudrai ça les "amis" !

Il s'agit donc d'un roman d'Erik Orsenna.

J'aime beaucoup Orsenna, surtout ses romans. Un peu moins ses opuscules sur la grammaire et ses bouquins sur le coton, le whisky, l'eau etc...

Mais ses romans ! Quelle langue !

C'est en lisant des mecs pareils que je me dis que je devrais arrêter de vous bassiner de mon verbiage.

Vous avez lu "Madame Bâ" ? Un pur chef d'œuvre ! C'est sans doute pour ça que mon fils à qui je l'ai prêté ne me l'a pas rendu (remarquez, ça m'arrangerait plutôt, depuis mon déménagement, je ne sais plus où les ranger ces foutus bouquins, ce qui ne m'empêche pas de continuer à en acheter. Terrible addiction).

Bon, là-dessus, si je disparais de ce blog, vous saurez pourquoi...


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9 septembre 2010

JdJ26

Bonjour.

Oui, je sais, ça ne vous amuse pas trop ce bête jeu. Mais cette fois-ci, je vous en ai choisi un facile, d'un auteur bien assis (je n'ai pas dit rassis non plus, hein, restons polis).

Faudra dire à Janeczka que son truc n'est pas toujours facile à appliquer. Ici, c'est le bas de la page qui coupe l'extrait :

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Bon, d'accord, je serai bon prince, je condescends à tourner la page et même à vous accorder la fin du paragraphe dans un mouvement de bonne humeur !

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3 septembre 2010

Quelle semaine

Cette semaine a vu la réapparition sur leurs blogs délaissés pour des temps plus ou moins longs de :

  • Pivoine et ses articles si documentés, son humeur aux allures de montagnes russes, après une intervention chirurgicale qui semble s'être bien déroulée
  • Madame de K et son humour si particulier
  • Tilu et toute sa tendresse

Grande semaine donc, qui dans mon pays se termine par l'échec des négociations de "préformation" d'un nouveau gouvernement.

Oui, en Belgide il paraît trop simple de former un gouvernement, il faut multiplier les étapes intermédiaires pour donner plus de chances au "foirage" total. Remarquez que les Néerlandais qui avaient emprunté une voie plus directe n'ont pas réussi non plus.

Nous sommes donc passés, comme disait je ne sais trop qui, de la situation grave mais pas désespérée à la situation désespérée, mais ce n'est pas grave.

Par précaution oratoire, je vais néanmoins commencer à m'adresser à mes amis  flamands comme Adrienne ou Greta et aux membres de ma famille paternelle, les Delen, Jonckheere et autres Van Dijk en les traitant de "chers futurs ex-compatriotes".

Va y avoir du boulot à la gare d'Anvers !

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1 septembre 2010

Vernissage

Vous vous rappelez ce concours remporté par Louise ? Eh bien, demain c'est le vernissage de l'exposition où l'on pourra voir la fameuse photo. Elle se déroule aux Halles Saint-Géry du 3 septembre au 28 novembre.

Le plus étonnant, c'est que nous avons reçu le programme des journées du patrimoine de cette année.

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Et en tête du document, que trouvons-nous ?

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Ben voilà, comme ça vous avez droit à la photo originale et pas à une pâle imitation prise par le Papou.

J'ignore combien d'exemplaires de cette brochure seront distribués. Par contre je connais quelques écrivains (ou photographes) qui rêveraient d'un tel tirage, ils vont être verts de jalousie.

Heureusement Louise ne se rend pas trop compte, ça ne lui donnera pas le "dikke nek".


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