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Entre nous
27 juin 2010

Reconnu !

Notre fils avait dit "Allez voir Arezzo !"  Nous y sommes donc allés.

Pour ce faire, nous sommes passés au pied d'une petite ville plantée, comme toutes les villes de ce coin de Toscane, sur sa colline : Castiglion Fiorentino. Un nom pareil ne pouvait qu'attirer l'attention de mon épouse qui, dès notre retour d'Arezzo se précipita sur sa documentation touristique et décida qu'une visite de l'endroit était indispensable.

Nous nous y sommes donc rendus un samedi pour découvrir... quelques installations foraines, c'était la fête du patelin. Dans le cloître de l'ancien couvent, on installait force tables car un banquet médiéval y aurait lieu le soir même.

Castiglion_Fiorentino_0030Continuant notre errance à travers la bourgade, nous repérons une grosse église sur le versant de la colline opposé à celui par lequel nous étions arrivés. Nous descendons vers l'endroit et découvrons une petite place fort sympathique mais impossible à photographier à cause du manque de recul et du nombre de voitures qui y stationnent. Dommage, car il s'y trouve un puits, une basilique à colonnade, une fragment d'une église plus ancienne et une autre église plus petite et plus ancienne encore.

Castiglion_Fiorentino_0203Dans le fragment d'église (le reste du bâtiment menaçant ruine avait été remplacé par la basilique) on a installé un petit musée d'art religieux. Mon épouse décide de visiter. Le préposé nous explique en italien et entr' autres (avec la volubilité caractéristique de sa race) que pour un euro de plus, nous pouvons obtenir un ticket d'entrée couvrant tous les musées de la ville. Nous achetons.

Castiglion_Fiorentino_0238Quand nous quittons le musée, il est midi et demi et nous regrimpons en ville à la recherche d'un restaurant par une rue en haut de laquelle un panneau avertit que la pente est de 17%. Lorsque nous sortons du resto, il est environ quatorze heures mais le musée archéologique et la pinacothèque ne rouvrent qu'à seize heures. Comme tous deux se situent tout au sommet de la colline, nous nous arrêtons sur la place communale, au pied de l'ultime montée, un endroit tout-à-fait charmant avec une terrasse couverte fermée par une colonnade et dominant la partie de la ville où se trouve le musée que nous avons visité le matin.

La terrasse est agrémentée d'un café où nous décidons de prendre un verre en attendant l'heure d'ouverture de ce qu'il nous reste à voir grâce au fameux ticket magique. Françoise s'installe à une table sous les arcades et j'entre dans le café pour y chercher nos consommations et c'est là que j'ai vu...

Castiglion_Fiorentino_0245

Ils nous attendaient dis-donc !


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24 juin 2010

Surréalisme pas mort

Dans mon pays en voie de liquéfaction, le roi a confié la mission de déterminer la meilleure façon de constituer un gouvernement au vainqueur  incontestable des élections en Flandre : Bart De Wever.

Paradoxalement, le but avoué du dit Bart est de détricoter l'état national.

Il est amusant de constater que le nom de ce "détricoteur" signifie en français "Le Tisserand". Une blague belge, sans aucun doute.

wever


22 juin 2010

La honte

Ce matin, je me trouvais dans une des librairies les plus connues de Bruxelles. J'y étais allé à la recherche d'un livre que j'avais entendu évoquer à la radio (je vous colle une photo de la couverture, ça vous épargnera un JdJ, attention, ça crache !).

Mon épouse est une fan de Janine Boissard. Ayant appris qu'un nouveau livre de celle-ci était paru, je l'ai lui aussi cherché dans tout le magasin.

Ne l'ayant pas trouvé par moi-même, je m'en enquiers auprès d'une charmante hôtesse. Elle me répond : "C'est au rayon eau de rose" et m'y emmène. J'y étais passé mais je ne l'avais pas remarqué car, contrairement aux Lévy et autres Musso, il ne présentait que sa tranche à mes yeux scrutateurs.

Quand elle m'a dit "eau de rose", j'ai cru déceler comme un petit ton narquois dans sa voix par ailleurs suave. En ayant vu toute une pile à proximité de la caisse, je lui ai glissé sur un ton de miel :  "Bah, ce ne peut être pire que le dernier opus des Bogdanov, n'est-ce pas ?"

dico001


20 juin 2010

Le meilleur des vacances

Comme vous me connaissez un peu maintenant, vous allez vous écrier tous en chœur : "C'est le retour !" Et vous auriez tous gagné, si je ne remaniais mon titre en lui ajoutant "en dehors du retour".

Je vais donc tout vous dire.

Avant notre départ, Agata (vous savez, ma bru finement pétillante) nous avait dit que sa maman pouvait venir s'occuper de Kenzo pendant nos vacances, puisqu'elle n'habite qu'à quelques centaines de mètres de chez nous.

Quelques jours avant notre départ, nous avons donc invité cette dame  à venir dîner en notre compagnie afin de lui montrer où se trouvaient les choses utiles et lui remettre un jeu de clefs.

Comme son prénom Malgorzata (c'est Marguerite en polonais) est  encore plus imprononçable que Janeczka pour les bouches belges, nous utilisons un de ses multiples diminutifs : Gosia (prononcer Gochia).

Nous fréquentant assez régulièrement depuis la cohabitation de nos enfants, nous avons eu l'occasion d'apprécier le solide coup de fourchette et la cuisine roborative et pléthorique de cette charmante dame. Nous l'attendions donc de pied ferme avec un menu à sa mesure.

Mais au moment du fromage, voilà-t-y pas que la dame déclare forfait ?

Nous avons donc emmené le Camembert en Italie (nous sommes toujours équipés d'un frigo de camping lors de nos départs en vacances).

Et c'est en le dégustant, merveilleusement fait à cœur, accompagné d'un petit vin d'Ombrie (un Sobrano de chez Toddini) que j'ai goûté le meilleur moment de mes vacances.

Allez, disons un des meilleurs, pour ne pas faire affront à la délicieuse cuisine italienne.

camembert


18 juin 2010

Depuis hier...

... La France a des "bleus" au cœur.

(Si j'ose dire...)

foot

Ouais, je sais, elle est pas terrible, mais je ne peux pas m'en empêcher !


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17 juin 2010

Today is...

THE day ...

Happy birthday Big J !

BigJ001

La photo n'est ni de Louise, ni de moi : c'est Françoise qui l'a prise.


15 juin 2010

Le grand Charles

L'autre jour, Louise a été reçue par le grand Charles. C'est ainsi que beaucoup de Bruxellois surnomment Charles Picqué, le ministre président de la région bruxelloise.

C'est que l'atelier photo de son école a participé à un concours intitulé "Expérience photographique internationale des monuments", un machin organisé au niveau européen.

Il fallait photographier des détails architecturaux dans son quartier.

Les enfants sont donc allés avec leur animateur dans le parc voisin de leur école entourant la tour japonaise et la maison chinoise et ont mitraillé à tour de bras. Et c'est une des photos de Louise qui a été sélectionnée parmi les écoles de la région bruxelloise pour être envoyée au niveau européen.

Elle est donc allée recevoir les félicitations du grand Charles, quarante Euros de bons d'achat de la FNAC et apprendre que sa photo sera exposée aux Halles Saint-Géry, sera éditée sous forme de cartes postales et participera à des expos dans toutes les capitales de l'UE.

Pas mal pour une gamine dysphasique qui à onze ans ne déchiffre qu'avec une extrême difficulté et n'écrit toujours pas.

Son père, qui l'avait accompagnée à la remise de prix, a cru bon de dire au ministre président que lui, qui participait depuis des années à divers concours photographiques, n'avait jamais rien gagné. Avec l'à propos qui le caractérise, le grand Charles lui a répondu qu'il se transcendait sans doute à travers sa descendance !

Je n'ai pas de copie de la photo gagnante, mais elle ressemblait à peu près à ceci :

LouiseChine

Bien sûr, l'angle de prise de vue, le cadrage et le floutage du fond sont différents : je suis allé photographier ça pour vous ce matin et je ne suis pas une vedette de la photo, moi !

Tant que j'y suis , je vous montre l'environnement ayant servi d'inspiration à ma petite-fille :

 

TourJaponaise
Tour Japonaise

 

MaisonChinoise
Maison chinoise

 

Pavillon
C'est la tête d'un des petits animaux surmontant les poteaux
de la balustrade de ce kiosque qui a servi pour la photo de Louise


10 juin 2010

JdJ25

Encore ! Vous écriez-vous.

Ben oui, après des mois de calme plat, je me suis remis à lire, on verra si ça durera.

En plus, je ne vous ai pas facilité les choses cette fois-ci. Sauf pour Lorraine (qui ne lit pas mon blog), Tilleul (qui semble avoir disparu du Net un peu comme Valérie) et Adrienne : c'est un machin belgo-belge.

Adrienne sera donc votre défi ou votre référence du jour parce qu'avec elle, ce sera "sitôt lu, sitôt trouvé".

À bon entendeur (ou lecteur)...

JdJ25001

Edit du 13 juin

MAP a trouvé, comme toujours (ou presque)

JdJ25002

Un bouquin qui raconte la migration économique des Flamands vers la Wallonie durant la première moitié du vingtième siècle.

Il me touche d'autant plus que ma grand-mère et son fils ont fait partie de cette vague migratoire, alors que la majorité des Flamands d'aujourd'hui occultent cette part de leur passé.

Le titre de l'ouvrage original publié en néerlandais en 2007 est : "Arme Wallonië (Een reis door het beloofde land)".


8 juin 2010

Vent vert

À la demande générale d'Adrienne, je vous relate un mini-épisode de notre séjour en Italie.

L'ami de notre fils qui nous loue l'appartement que nous occupons en Ombrie est venu nous en remettre les clefs, nous accueillant par ces mots : "Bienvenue en Irlande, le pays vert !"

Nous étions effectivement arrivés sous une pluie battante. Le temps n'avait pas dû être terrible depuis un petit temps déjà, car la végétation était en retard par rapport aux années précédentes : guère de fleurs, les lauriers habituellement roses, verts, le jasmin au pied de l'escalier de la terrasse qui d'ordinaire embaume l'atmosphère : vert. Quelques unes de ses fleurs n'ont commencé à s'ouvrir qu'au moment de notre départ.

Au bout de quelques jours cependant, le temps est devenu plus clément et nous avons eu droit à une pluie de pollen car l'endroit est très boisé. Tout était couvert d'une fine couche jaune-verdâtre.

C'était au point que mon épouse voulait laver les vitres de notre voiture et tout particulièrement la lunette arrière.

Je l'en ai empêchée d'une phrase bien sentie : "Le monde n'est pas si beau qu'il faille nettoyer les vitres pour le voir".

Je suis un grand philosophe, non ?

L_zard


3 juin 2010

JdJ 24

Les vacances sont terminées, tant mieux !

J'essaie toujours de faire les choses consciencieusement. Donc, en vacances, je m'ennuie à fond. J'emmène des livres, mais je ne les lis pas. Au début, je n'en emmenais même pas et, sur la fin du séjour, finissais par lire un de ceux emmenés par ma moitié.

Même scénario cette année, sauf que l'avant-dernier jour j'en ai lu un des miens.  J'ai des excuses : il n'était pas bien gros. J'ai même craint un moment qu'il n'ait pas les cent-vingt-trois pages requises par le Jeu de Janeczka.

Petite digression : vous l'avez vue, l'Arizonienne, resplendissante sur son blog ?
Non ? Mais qu'attendez-vous donc ?

Fin de l'intermède.

Je vous propose l'extrait convenu, à vous de voir, je crois que ce n'est pas trop tiré par les cheveux, je vous ai même fait cadeau du bout de la cinquième phrase.


JdJ24001

Edit du 9 juin

Comme j'en avais averti Poupoune, il n'a plus fallu à MAP que quelques secondes pour trouver après mon dernier commentaire :

JdJ24002

C'est agréable à lire, en quelques heures, même en vacances.


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