Reconnu !
Notre fils avait dit "Allez voir Arezzo !" Nous y sommes donc allés.
Pour ce faire, nous sommes passés au pied d'une petite ville plantée, comme toutes les villes de ce coin de Toscane, sur sa colline : Castiglion Fiorentino. Un nom pareil ne pouvait qu'attirer l'attention de mon épouse qui, dès notre retour d'Arezzo se précipita sur sa documentation touristique et décida qu'une visite de l'endroit était indispensable.
Nous nous y sommes donc rendus un samedi pour découvrir... quelques installations foraines, c'était la fête du patelin. Dans le cloître de l'ancien couvent, on installait force tables car un banquet médiéval y aurait lieu le soir même.
Continuant notre errance à travers la bourgade, nous repérons une grosse église sur le versant de la colline opposé à celui par lequel nous étions arrivés. Nous descendons vers l'endroit et découvrons une petite place fort sympathique mais impossible à photographier à cause du manque de recul et du nombre de voitures qui y stationnent. Dommage, car il s'y trouve un puits, une basilique à colonnade, une fragment d'une église plus ancienne et une autre église plus petite et plus ancienne encore.
Dans le fragment d'église (le reste du bâtiment menaçant ruine avait été remplacé par la basilique) on a installé un petit musée d'art religieux. Mon épouse décide de visiter. Le préposé nous explique en italien et entr' autres (avec la volubilité caractéristique de sa race) que pour un euro de plus, nous pouvons obtenir un ticket d'entrée couvrant tous les musées de la ville. Nous achetons.
Quand nous quittons le musée, il est midi et demi et nous regrimpons en ville à la recherche d'un restaurant par une rue en haut de laquelle un panneau avertit que la pente est de 17%. Lorsque nous sortons du resto, il est environ quatorze heures mais le musée archéologique et la pinacothèque ne rouvrent qu'à seize heures. Comme tous deux se situent tout au sommet de la colline, nous nous arrêtons sur la place communale, au pied de l'ultime montée, un endroit tout-à-fait charmant avec une terrasse couverte fermée par une colonnade et dominant la partie de la ville où se trouve le musée que nous avons visité le matin.
La terrasse est agrémentée d'un café où nous décidons de prendre un verre en attendant l'heure d'ouverture de ce qu'il nous reste à voir grâce au fameux ticket magique. Françoise s'installe à une table sous les arcades et j'entre dans le café pour y chercher nos consommations et c'est là que j'ai vu...
Ils nous attendaient dis-donc !