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Entre nous
26 avril 2010

Expo 2010

C'est la troisième année consécutive que l'atelier de peinture sur soie que fréquente mon épouse s'associe avec un atelier d'aquarelle et un autre de dentelle pour organiser une exposition commune dans leur centre culturel.

Comme à chaque fois, je me charge de faire quelques photos lors du vernissage.

Comme ça, j'ai les mains occupées, ça me permet de refuser le "verre de l'amitié" et pas, comme Val ne manquait pas de l'imaginer, de ne pas les laisser se balader sur les courbes engageantes de quelques dames de l'assistance (publique, comme l'ajoutait Francis Blanche dans son inénarrable sketch du Sar Rabindranath Duval avec Pierre Dac).

Je trouve parfaite cette mixité propre aux ateliers d'amateurs. On y trouve de tout, des naïfs aux surdoués (souvent des surdouées d'ailleurs m'a-t-il semblé cette année (mais de rien, Mesdames)).

Allez, quelques photos.

Vous vous rappelez des bas brodés de l'autre fois (non, pas de lien, z'avez qu'à fouiller) ? Eh bien, contrairement à la pub, cette fois je vous montre le haut !

haut200

Pour les œuvres exposées, je vous livre une courte sélection toute personnelle (vous voudrez bien excuser les reflets sur les verres protecteurs, entre le soleil et les spots, c'est dur de les éviter) :

Aim_e1

tita1

dentelle1001

Italie

Et si vous voulez en voir plus, ben, vous avez qu'à venir, c'est ici :

villa


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21 avril 2010

Nieuwpoort

La semaine dernière, nous avons emmené nos petites-filles à la côte.

En Belgique, c'est facile : il n'y a qu'une mer, celle du Nord (qui, en saine logique, se trouve à l'ouest) et il n'y a donc qu'une côte : La côte (je devrais dire "De kust" car elle est en Flandre).

Il s'agit d'une longue bande de sable d'un peu moins de cent kilomètres, orientée sud-ouest/nord-est. L'arrière-pays est essentiellement constitué de polders (des terrains sous le niveau de la mer) protégés par une digue de mer entrecoupée de cordons de dunes. Les portions de digue sont invariablement couvertes de buildings destinés à abriter les vacanciers. Si bien que si, face à la mer, votre regard ne contemple que la mer et une immense étendue de sable, l'horreur naît dès que vous vous décidez à faire demi-tour.

Nieuport01Nieuport02

Le patelin où nous nous sommes rendus est situé à l'embouchure de l'Yser et s'appelle Nieuport pour les francophones, Nieuwpoort en réalité. Comme la plupart des patelins de la côte, il est divisé en deux entités : un vrai village (ou petite ville) à l'intérieur des terres et une entité à vocation touristique en bord de mer portant le même nom que l'autre assorti de "les bains" ("bad" en idiome local).

Les enfants raffolent de ce genre d'endroit où l'on peut :

- construire des châteaux de sable voués à l'anéantissement par la marée montante

Nieuport03

- rouler en cuistax sur la digue

Nieuport05

- s'empiffrer de glaces, gaufres et autres crêpes aux garnitures variables à l'infini

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- dépenser sa tune dans les lunaparks

Les parents, grands-parents et arrière-grands-parents peuvent, eux, bénéficier de nombreuses échoppes, bistrots et restaurants pratiquant avec une belle unanimité le commerce à main armée.

Le vent y étant aussi omniprésent que vigoureux, vous êtes donc certain d'en revenir sans un rond, certes, mais avec un rhume carabiné.

Vivent les vacances !


7 avril 2010

Nameur po tot

La semaine dernière, un bout d'émission télévisée était consacré à une exposition reprenant des œuvres de Gustav-Adolf Mossa. Mon épouse avait cru déceler une forte parenté entre ses peintures et celles de Khnopff et de Klimt. Comme elle adore ces peintres symbolistes, je lui ai proposé d'aller voir ça de plus près.

Nous nous sommes donc rendus ce matin à Namur pour visiter cette exposition du musée Félicien Rops. Ceci nous a permis de revoir le musée en plus de l'exposition temporaire et, une fois n'est pas coutume, le célèbre "Pornocratès" n'était pas en prêt pour l'une ou l'autre exposition lointaine, ce qui nous a permis de le voir "en vrai".

Rops2

Voilà pour Rops. Si un béotien tel que votre serviteur connaît bien évidemment Klimt et Rops (et même Khnopff, étonnamment)  il ne savait absolument rien du Niçois Mossa.

On pourrait le définir comme un symboliste tardif. Tout en ne pouvant nier le lien entre son œuvre et celles des grands symbolistes, on y trouve une sorte de maniérisme et un goût pour la profusion de détails. Allez, je vous montre la couverture de l'opuscule associé à l'exposition de ce peintre obsédé par Salomé et un tas d'autres héroïnes fatales.

Mossa001

Tout cela pour la somme modique de cinq euros, soit un peu plus de la moitié du prix du parking de l'hôtel de ville, lequel parking ferme à dix-neuf heures. Quels couche-tôt ces Namurois !

Rops001

En sortant du musée, nous sommes allés déjeuner dans un restaurant à la carte peu fournie mais des plus engageante. Deux choses étranges : son nom  "Le Pâtanthrope" (tous les plats contiennent une variété de pâtes) et le fait que le menu du midi, absolument identique à celui du soir, est proposé à un prix nettement plus bas.

Ah oui... ! Le repas était à le mesure de nos espérances, c'est vous dire s'il était parfait !


5 avril 2010

Familles je vous...

Hier, nous avons rendu visite à la petite-cousine de mon épouse. Elle a une grosse peine de cœur et Françoise, n'écoutant que le sien, qui est grand, est allée lui porter le réconfort de son amitié.

La famille de mon épouse a toujours été un sujet d'étonnement pour moi. En effet, avant le décès de certains d'entre eux, j'avais personnellement seize cousines et cousins germains dont je ne rencontre que certains et de façon tout à fait épisodique. Mon épouse, elle, en a... une : Claire.

Pour compenser, elle fréquente donc des niveaux plus éloignés de sa famille comme cette petite-cousine, au demeurant charmante : Francine.  Je vous montre ces trois personnages, de droite à gauche par ordre d'âge et de taille : Françoise, Claire et Francine. Ouais, vous avez raison, c'était pas hier !


Cousines


Tout ça m'épate parce que moi, je n'ai jamais rencontré de personne équivalente dans ma famille sauf une fois vers mes quinze ans, du côté de ma mère, une rouquine somptueuse  dont j'ai oublié le prénom.

Faut dire que la famille de ma femme est restée groupée dans un seul village, alors que la mienne est dispersée aux quatre coins du pays (ma cousine Anne a même vécu aux Philippines, c'est vous dire).

Hier, nous sommes donc allés passer la journée en compagnie de Francine. Le midi, alors que nous déjeunions dans un restaurant vietnamien d'Ath, mon regard s'est porté vers l'extérieur de l'établissement, au travers d'une fenêtre située dans la salle contiguë à la nôtre et là, j'ai vu...

Allez

N'est-ce pas merveilleux ?


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