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Entre nous
23 février 2010

Leçon d'humilité

Ce matin, alors que je posais, satisfait, la dernière lettre de ma grille de mots fléchés, je lus la définition du mot horizontal recoupant cette même lettre : "Content de soi".

... et la réponse : "Fat".


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18 février 2010

JdJ 22

Le plus dur dans cette rubrique, ce n'est pas de lire les bouquins, c'est de trouver une introduction au (bête) Jeu de Janeczka.

À propos de lecture, celle de mes petites-filles qui est dans l'enseignement secondaire reçoit en début d'année une liste de lectures obligatoires.

Il arrive que je lise certains de ces bouquins, soit parce qu'il en traîne un chez elle sur la table du salon et que je l'empoigne par désœuvrement, soit parce que ma fille, débordée, me demande d'en lire un pour pouvoir poser quelques questions à Émilie et tenter de juger de son niveau de compréhension de l'œuvre.

C'est en lisant le dernier de ces ouvrages que j'ai fait l'étonnante constatation suivante : dans une école qui se targue d'inculquer à ses élèves un minimum de discipline, c'est dingue ce que le corps enseignant peut faire lire aux ados de bouquins dont l'action se situe dans des collèges avec ou sans internat et où, dans leurs existences de potaches, les héros  semblent n'avoir pour unique but que de contrevenir méthodiquement à tous les points du règlement de leur établissement.

Bien sûr, je dis ça, je ne dis rien, je ne suis pas versé en pédagogie appliquée.

L'extrait que je vous propose aujourd'hui et qui nous donne une description qui me rappelle "le plat pays qui est le mien" n'a, bien évidemment, rien à voir avec ces lectures. C'était juste une digression dont j'espère qu'elle vous aura distraits.


adamek001

Edit du 23

Kloëlle a trouvé :

adamek002

Agréable à lire et, comme je le disais déjà dans un de mes commentaires, une étonnante description du plat pays, qu'il soit vôtre ou mien.


8 février 2010

Trop vieux

Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais plus frotté au monde des noctambules.

Vous vous rappelez peut-être que dans une autre vie j'ai été scout. Voilà-t-y pas que deux ex-cheftaines guides de mon ex-unité nous convient, mon épouse et moi-même à participer à la fête d'anniversaire d'un ancien comparse de cette aventure.

Rendez-vous samedi à vingt heures dans un bowling flambant neuf aux frontières de notre capitale, un seul niveau, trente-six pistes, structure en béton.

Je ne me rappelais plus vraiment le bruit éclatant du choc des  billes sur les quilles suivi du chapelet de petits échos rapides provenant des quilles s'abattant en cascade.

Je ne me rappelais plus le brouhaha sourd et obsédant des conversations qui va crescendo puisque chacun parle de plus en plus fort pour couvrir le bruit de fond.

Je n'ai pas participé à la partie. Depuis une hernie discale et un ligament de genou déchiré, j'évite ce genre d'activité. J'ai donc pu contempler à loisir le spectacle autour de moi, mon verre à la main. Cela faisait aussi longtemps que je n'avais plus bu deux bêtes pils à la suite.

Au début, il y avait une majorité de familles qui achevaient leur partie avant d'aller coucher les enfants. Puis au fil du temps le public s'est modifié.  Le machin ne désemplissait pas.

Vers vingt-deux heures une sorte de brume légère s'est répandue sur les pistes, l'ambiance est devenue de plus en plus sombre, l'éclairage brillant des pistes a été progressivement remplacé par un éclairage fluo, des faisceaux lasers se sont mis à décrire d'étranges courbes et une musique n'ayant rien à envier à celle des discothèques a éclaté. Là, plus du tout moyen de se comprendre sans hurler.

Dans le "box" suivant le nôtre, trois couples d'origine nord-africaine (dont une jeune dame au visage  souriant portant le voile). Une de ses compagnes, une beauté à la chevelure de jais, se lève et au lieu de prendre une bille pour participer à la partie, se ceint les hanches d'un foulard bleu bordé d'une cascade de sequins.

Sur la piste d'élan , elle se met à danser sur un rythme endiablé, son déhanchement rapide faisant tressauter et voler les petites pièces métalliques, révélant une pratique assidue de la danse orientale (que nous appelons communément danse du ventre). Tout à la fois déchaînée et lascive, quel spectacle !

Seul petit bémol : elle interrompt régulièrement le mouvement harmonieux de ses bras pour rabattre d'un geste vif son teeshirt sur son nombril qui commence à se découvrir. Peu après, ils ont quitté les lieux. Dommage.

Partageant le même box que nous, une famille en provenance des pays de l'Est : quatre mecs, deux femmes, deux jeunes garçons. D'un sans-gêne total, les enfants débordant sur notre piste d'élan à chacun de leurs lancers, les mecs vêtus de teeshirts Armani portant gourmettes et colliers en or massif et carburant au whisky (pas trop classe le whisky : un vulgaire blend de chez Lawson) ils ont même renversé une partie de leur bouteille sur les chaussures de l'un d'entre-nous.

Bref, enivrante soirée.

Nous avons quitté l'endroit un peu après minuit, ça ne désemplissait toujours pas, au contraire. Apparemment, ce n'est pas la crise pour tout le monde...

En sortant de là, nous sommes allés manger un bout dans une gargote locale. Cela faisait aussi une paie que je n'avais plus erré dans Bruxelles à la recherche d'un resto ouvert après minuit. Et je peux vous assurer d'une chose, c'est pas demain que je recommence !

Par contre, mon épouse a convié à dîner pour un de ces soirs les deux joyeuses organisatrices de cette petite virée. Va falloir avertir les voisins : elles sont totalement déjantées et ont le rire aussi tonitruant que fréquent.

Autre charmante soirée en perspective, donc.

J'aurais dû demander ses coordonnées à la danseuse orientale.

sequins2


3 février 2010

JdJ 21

Dans la société où je sévissais avant de prendre ma retraite, il est de tradition de fêter les personnes atteignant vingt-cinq ans de service.

À cette occasion, le jubilaire reçoit une prime substantielle et le choix entre organiser une réception ouverte à tout le personnel ou un repas (osons gastronomique ?) pour douze personnes.

C'est cette formule qu'avait choisie Nathalie, une de mes anciennes collaboratrices et... elle m'y avait invité !

Vendredi, je me suis donc retrouvé dans une salle à manger privée du restaurant d'entreprise en compagnie de mes ancien(ne)s collègues (et néanmoins ami(e)s, comme dirait l'autre). J'ai donc ajouté un avenant "prolongatoire" à mon ancien contrat. Tout s'est merveilleusement passé, sauf qu'à un moment, je me suis demandé si je n'aurais pas dû y aller pédale plus douce. Il y avait là une jeune dame qui n'avait pas eu l'occasion de beaucoup me connaître : elle riait tellement que son visage a soudainement viré au cramoisi. J'ai cru qu'elle allait y rester (elle aussi m'a-t-elle avoué après).

Et les bouquins, me direz-vous ? J'y viens.

En réalité, la jubilaire avait invité Geneviève, sa directrice, mais celle-ci avait dû s'absenter et j'ai donc pris sa place.

Sachant la chose, Geneviève avait chargé sa secrétaire (qu'à une époque je partageais avec elle) de me restituer une pile de livres que je lui avais prêtés. Je vous ai peut-être déjà dit que je continue de lui prêter, comme je le faisais lorsque j'avais le bonheur de travailler pour elle, tous les bouquins que je lis.

Je viens donc d'ajouter deux livres à sa pile de lectures à venir. Au niveau du jeu, il y en a un dur dur et un facile facile.


Dur dur

zhang001

MAP a trouvé quasi en temps réel :

zhang002

.

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.
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Facile facile

brown001


Allez, bonne chance, ce ne sera pas long !


Map déclare forfait, je crois rêver !
Elle va avoir des regrets

brown002

Bon, ça se laisse lire, mais c'est toujours la même recette, bien éprouvée. Et cette fois-ci tout y est, même l'incontournable pesée de l'âme, c'est vous dire.  Enfin, on sait qu'elle a un poids, mais on ne dit pas lequel. Dommage, Katherine avait pourtant une balance vachement précise (avant la destruction de son labo).


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