Qui a fait la peau au mouton ?
Dans ce garage dont je vous parlais dans mon dernier billet, nous avons également retrouvé une grande enveloppe en papier kraft et, dans cette enveloppe... cinq cahiers de mon journal intime (que lui aussi je croyais disparu depuis belle lurette).
L'ensemble couvre la période de juin soixante à décembre soixante-quatre, avec, comme dans toutes mes tentatives de tenue d'un journal, de larges trous entre les dates où j'ai écrit quelque-chose.
J'aurais pensé que mon style de l'époque aurait été plus "enfantin", mais non, à quelques monstruosités orthographiques près, c'est plutôt correct.
Côté fond par contre, un gouffre sépare ma conception actuelle de l'existence de ce qui se manifeste dans ces textes. Vous savez : l'intransigeance de la jeunesse et toute cette sorte de choses.
J'ai classé ce billet dans la série dédicacée à Val parce que dans les premières pages du premier cahier, je suis tombé sur une série de photos que j'avais dû soustraire à la collection maternelle et parmi celles-ci, sous l'ombre tutélaire de mon paternel ...
Quand je vous disais qu'avec l'époque où je suis né, il était impossible qu'il n'y en ait pas eu une !