Willy
Aaah ! Ainsi, vous pensiez que je ne parlais que de filles ou de femmes... encore une fois tout faux !
Quand notre fils est né (et pas "aîné", c'est le plus jeune de nos enfants), nous l'avons appelé Yves. Aujourd'hui, nous restons les seuls à ne pas l'appeler Willy. Et encore, uniquement quand nous nous adressons à lui, pas quand nous en parlons à d'autres, sinon, ils ne savent pas de qui il s'agit.
Et ça date de loin : dans sa classe du secondaire, les élèves s'étaient donné entre eux des surnoms plus ou moins liés à leurs patronymes. J'ai donc vécu entouré de Piwi, Goosy et autre Viche (tout ceci phonétique, œuf corse).
Il y aurait beaucoup à raconter sur Willy, ça viendra peut-être au gré des circonstances, mais aujourd'hui, je vais me contenter du fait par lequel l'idée m'est venue de vous en parler.
Dans ma voiture, hier, l'animatrice d'une émission annonçait les sujets des prochains jours et parmi eux : Facebook. Et c'est là que ça a fait "tilt !" : s'il existe un gars qui avait bien compris la notion de réseau d'amis vingt ans avant Facebook et qui, par conséquent, n'a rien à cirer de cette application, c'est bien Willy.
Déjà à l'athénée, il réussissait à cumuler dans l'année presqu'autant de fêtes d'anniversaires que de jours, alors qu'il ne se trouvait qu'une vingtaine de gusses dans sa classe.
Et ça n'a fait qu'embellir. Il a, comme sa mère, le contact social aisé et vit donc entouré d'une foule d'individus des plus divers, du dentiste au clochard en passant par une diplomate de l' UE.
Comme, exactement comme dans Facebook, les amis de ses amis sont aussi ses amis, il en a partout dans le monde, de Montpellier à Dakar et de Castiglione del Lago à Pondichéry. Pratique quand on veut voyager : quand il ne loge pas chez eux, ce sont eux qui logent chez lui.
Mais, comment s'y prend-il, me direz-vous ? Vous allez comprendre :