Remake
Contrairement à ma motivation blogueuse, mon activité onirique, elle, ne connaît pas de faiblesse. Le succès mitigé de ma dernière relation de rêve (il faut bien admettre que le sujet était limite "Jack the Ripper") m'avait découragé d'en entreprendre de nouvelles. Il faut pourtant que je vous parle de la dernière de mes élucubrations aussi nocturnes qu'involontaires.
En m'éveillant, j'ai immédiatement pensé à ce film (ma mémoire est infaillible pour les choses inutiles), un film que je n'ai jamais vu, je tiens à le préciser.
Du coup, je n'ai plus grand-chose à raconter, car dans votre infinie perspicacité vous aurez deviné de quoi il retourne. Dans mon rêve, j'étais donc "en cloque", comme dit Renaud. J'emploie cette expression argotique parce que je ne suis pas certain que le français académique accepte "enceint".
Ouais... si mon français était académique, ça se saurait, me direz-vous, d'accord ! Revenons donc à ma grossesse. La chose était d'autant plus improbable que je n'ai même plus de prostate, ce prétendu résidu d'utérus dont seraient dotés les hommes selon une légende urbaine, je suppute.
Que se passait-il, outre cet état ? Un médecin déclarait que, bien évidemment, il faudrait procéder par césarienne tandis qu'un asiatique, se prétendant le grand-père de l'enfant à venir tenait absolument à coller l'oreille sur ma bedaine pour écouter les battements de coeur du bébé. À quoi je répondais qu'il risquait fort de ne percevoir que les battements du mien.
Mon rêve ne s'est pas prolongé jusqu'à l'accomplissement, je ne peux donc rien vous dire du sexe du bébé.
Coïncidence, j'ai été réveillé par Renaud, mais il chantait une sombre histoire de ch'terril. Là-dessus, je vous quitte, j'emmène ma femme au restaurant... chinois.