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Entre nous
14 février 2008

Tague, taguons, taguez !

Une blogueuse blagueuse a "tagué" mon autre blog.

Pivoine7Faisant partie de la même mouvance blogosphérique que l'auteure (pour parler Français new look), j'avais eu l'occasion de constater l'émergence de ce petit jeu auquel elle me propose de participer.
Pour les détails du jeu, au cas fort improbable où vous n'en auriez pas entendu parler (puisque vous me lisez et ressortez donc à la même mouvance), je vous renvoie à son blog personnel.

Ce qui m'inquiète dans la chose, c'est l'expression utilisée : "Taguer un blog".
Si l'on excepte quelques raretés, que je n'irai pas taxer de révélatrices, telles que "Trouble Anxieux Généralisé" ou "Transports de l'Agglomération Grenobloise" (coucou Kloelle !),  je ne connais, quant à moi, que deux significations au terme "tag" :

  • Graffiti figurant une signature ou un signe de reconnaissance

  • Etiquette ou balise informatique

La première définition me semble à exclure. Elle ressortirait plutôt à l'oeuvre d'un hacker : craquage du mot de passe (deux doigts dans le nez, un sur le clavier) et dépôt d'une signature genre modification de la bannière-titre du blog (voir Papistache).
Mais je doute que ce genre de personnage utilise ses talents à défigurer un blog de notoriété particulièrement confidentielle.
Il n'empêche que l'idée de voir cette chère Pivoine venir nuitamment barbouiller vite fait de sa signature acrylique une surface vierge de mon blog m'amuse énormément !  Je lui conseille le port du foulard, à l'instar des outlaws des bons vieux westerns, question d'améliorer son anonymat et de préserver ses poumons des brouillards de peinture.
Il n'empêche aussi que ce genre de tag ne me plaît pas trop, même si certaines de ces réalisations me semblent, sur le plan artistique, bien plus convaincantes qu'un grand nombre d'oeuvres de "L'Art contemporain".

Il me faut donc chercher du côté de l'autre définition et poser à tous ces tagueurs et tagueuses d'un nouveau genre une petite question : "N'auriez-vous pas un mot français pour la chose ?"
Quoi ? Je vous déçois beaucoup ? Vous vous attendiez à autre-chose de ma part ?

Mais revenons au jeu ! Je considère que le règlement a été exposé via le lien vers le blog tagueur et, quant à moi, ne taguerai personne.
Pour le reste, je ne vais pas me fatiguer à extraire six malheureux items de l'incommensurable liste des choses insignifiantes dans mon existence.
Car dans une existence, à défaut de posséder la clé de lecture ultime, tout est insignifiant.
Demandez à
AlainX, il vous expliquera tout cela bien mieux que moi.


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Commentaires
K
Sur la ( et aussi nous disons la) TAG...Pivoine en connait un rayon....lol<br /> <br /> L'insignifiant, l'insignifiant....Mais tout est important dans l'insignifiant.
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P
non, ce n'était sûrement pas le produit à capuchon noir du tippex. Même si ça blanchissait... (le tippex). En tout cas, je suis devenue un peu plus savante, ce soir. J'aurais assez tendance à penser que de temps en temps, je suis une vraie andouille-tte. Mais soit o;)
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P
Qu'est-ce que le trichlo-machin-chose? De la colle Pritt? Qu'est-ce que les élèves sniffaient? De la colle Pritt (encore que la Pélikan sentît meilleur), ou le diluant du tipp-ex. Ca devait être le diluant du tipp-ex puisqu'on l'a retiré du marché. Je ne le sniffais pas, mais je nettoyais soigneusement le pinceau et l'embout du tipp-ex blanc, pendant des heures. Ca tuait le temps. Non de l'école, mais du bureau...
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P
Si, il y a un mot français pour la chose: les "chaînes"... Comme ces lettres qu'on recevait dans sa boîte aux lettres à envoyer à 30 personnes au moins, faute de quoi on subirait les pires avanies dans la semaine... Sinon, le trouble anxiogène généralisé me plaît assez. Le transport grenoblois aussi d'ailleurs. <br /> <br /> Perso, les tags de ville -quand ils sont récupérés par les animateurs de rue- me plaisent assez. Même pas récupérés par les animateurs de rue. Le long des chemins de fer, il y en a d'assez jolis. Sous la gare Bruxelles Chapelle aussi (mais là, il y a eu des animateurs de rue). Quand le tag est récupéré par les asbl d'insertion sociale, ça devient du graffe. Je ne sais pas si les jeunes apprécient (à leur place, j'enverrais baldinguer les animateurs de rue, restons logique...) Mais bon, peut-être qu'il y en a certains qui arrivent à trouver le chemin de leur coeur. Sûrement même.<br /> <br /> Je pense qu'on appelle même ça apprivoiser une âme rebelle.<br /> <br /> Où nous mènent les tags quand même !
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W
Le plus étrange, c'est que j'ai exactement le même problème avec ce commentaire que je vous destinais. Je vais donc vous le coller ci-dessous :<br /> <br /> Cher Papistache,<br /> <br /> Rassurez-vous, cette idée que quelque-chose clochait dans les contes ne m'est venue qu'a posteriori. D'autres se sont chargés depuis de nous conter ces suites. En pure perte d'ailleurs, les enfants d'aujourd'hui ne lisant plus ces contes et ayant, d'autre part, largement l'occasion de constater dans leurs propres familles, que le mariage n'est pas toujours le paradis promis.<br /> J'avais donc en tête de vous conter ensuite ce qui m'avait empêché de devenir l'écrivain que j'eusse souhaité.<br /> <br /> Pour le trichloréthylène, parlez-vous de l'explosibilité ou de la décomposition en gaz éminemment sympathiques ? Il y aurait évidemment bien des choses à dire ! Comment, par exemple, certains en sniffaient à se faire exploser le foie et leurs derniers neurones. Mais je n'allais pas non plus transformer les commentaires de votre blog en Chimipedia...
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P
Et que penser du sort (sortilège) qui pèse sur le commentaire qui semble m'être adressé et dont je ne parviens pas à lire plus loin que l'amorce dans la colonne de droite.<br /> <br /> Chez moi, mais ce n'est pas l'effet d'un quelconque tag, un commentaire est resté ainsi en suspens. Je ne puis le lire qu'à partir de l'espace de gestion des commentaires mais pas depuis le blog.<br /> <br /> Je partage tout à fait vos dernières lignes. C'est à dire que je les reprends à mon compte. Je ne suis pas un assez fidèle lecteur pour considérer si vous êtes ou non dans le vrai quant à la lecture de votre existence.
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